La rencontre est essentielle. Une première rencontre n’est pas significative d’un engagement. Nous échangerons sur vos attentes et vos demandes. Parfois, il arrive qu’il n’y ait pas de demande particulière, juste une écoute bienveillante et sans jugement. Parfois l’adolescent ne veut pas voir « un psy ». Il est important dans ce cas précis d’y aller « ensemble » car en tant que parent, on admet qu’on n’y arrive plus. Il y a des situations où ce n’est pas à l’adolescent de choisir, c’est rassurant de poser un cadre. Avoir un tiers permet de relativiser une situation vécue difficilement.
Nos échanges permettront, par mon regard extérieur à la situation, d’apporter un « pas de côté » dans votre vécu de la situation.
LES ENTRETIENS
Ensemble, nous déciderons si vous souhaitez un entretien d’évaluation ponctuel ou si vous souhaitez engager un suivi de quelques séances autour de vos besoins que nous aurons identifiés ensemble. Dans le cas d’un suivi régulier, nous construirons ensemble la relation aidant/aidé, mon expertise permettra un accompagnement sur mesure afin de prioriser les besoins et répondre à vos attentes. Je vous accompagnerai dans vos capacités à agir. Mon approche permet ce travail d’écoute, de considération, d’existence qui ouvriront les bases de la relation de confiance pour engager une relation d’aide constructive. Il s’agit de votre espace, un lieu qui se veut bienveillant et sans jugement. L’entretien sous la forme d’atelier : L’utilisation des supports comme le dessin, la peinture, l’argile, le jeu, permettent dans certaines situations de faciliter l’expression, à travers le média utilisé.
LES ATELIERS COLLECTIFS
C’est un travail sur les compétences psychosociales (cognitives, émotionnelles ou sociales) amenés par des thématiques qui permettront de travailler une meilleure connaissance de soi, développer son esprit critique, la gestion des émotions, développer des liens sociaux, résoudre des conflits. Ces ateliers seront proposés en fonction du nombre de jeunes qui s’inscriront dans ce type d’accompagnement et de l’âge homogène des participants. Une sensibilisation par petit groupe est proposée également sur des sujets en lien avec l’actualité des jeunes. Des thématiques telles que : vie affective, relationnelle et sexuelle ; usage des écrans ; les risques associés à la fête ; le sommeil ; corps et hygiène. Des supports sont utilisés et des groupes peuvent être proposés par âge pour permettre une bonne cohésion du groupe.

LES RENCONTRES « coordination de parcours »
Dans le milieu scolaire/universitaire avec les équipes éducatives, pédagogiques ou soignantes. Faire le lien entre la personne que j’accompagne, la famille (s’il s’agit d’un mineur) et ces professionnels. Ce trait d’union a pour but de comprendre la situation du jeune dans son environnement et de proposer des pistes d’accompagnements éducatives et/ou scolaires personnalisées.
LES PARTAGES DE PRATIQUES
Rencontrer des professionnels encadrants les adolescents pour échanger sur les pratiques, apporter des hypothèses de solutions, un pas de côté ; proposer des outils adaptés dans l’accompagnement des adolescents en individuel ou en groupe.
L’ACCOMPAGNEMENT AUX AIDANTS
J’accompagne également les responsables légaux/aidants qui peuvent se sentir démunis face à la situation de leur enfant. Une lassitude de la multiplicité d’accompagnements proposés amène certaines familles à se sentir désoeuvrées. Comment prioriser l’accompagnement d’un jeune quand il y a pluralité d’intervenants et pluralité de la définition du problème? Comment articuler les différentes prises en charge pour retrouver une cohérence autour du jeune? Mes compétences me permettent aujourd’hui, à travers mes différentes expériences professionnelles, d’apporter un éclairage sur le parcours du jeune. Il s’agit de proposer une construction cohérente dans l’articulation des interventions. La coopération avec la famille est donc essentielle pour apporter une évolution positive dans le parcours.
J’ai constaté depuis plusieurs années une réelle demande : prendre soin de l’adolescent/ jeune adulte dans cette période de vulnérabilité.
Mon réseau, que j’ai construit depuis plusieurs années dans le Morbihan, me permettra d’orienter, si besoin dans un deuxième temps, la personne.
Si, lors de mon entretien, j’évalue que la personne nécessite une prise en charge par un professionnel de santé (psychologue, psychiatre, médecin spécialiste, …)compte tenu de ce qu’elle me révèle , je m’engage à ne pas la suivre dans le cadre d’un accompagnement de relation d’aide tant qu’elle n’a pas de prise en charge vers un soin.
Dans le cadre de ma pratique, je suis également supervisée afin d’accompagner au plus près les jeunes que je suis.
